Le 25 janvier dernier, les grecs ont voté pour l’espoir. Ce vote c’était l’affirmation que la catastrophe humanitaire et sociale qui a frappé la Grèce était le résultat d’une politique économique insensée. Pendant 6 ans l’Etat grec a privatisé ses entreprises rentables, a affaibli ses services publiques, a taxé les ménages à bas revenu… En même temps, les banques se sont enrichies à travers le remboursement de la dette, les entreprises ont profité du clientélisme et de l’exil fiscal.
Cela semble ridicule, caricaturale, impossible… et bien c’est pourtant la politique imposée par la commission européenne à toute l’Europe !
Les grecs ont dit stop. Le gouvernement grec entend arrêter les privatisations, renforcer les services publiques, alléger les impôts des plus bas salaires, augmenter le revenu minimal, tout cela, en s’attaquant au clientélisme et à l’exil fiscal. La levée de bouclier des instances européennes ne s’est pas faite attendre : la réussite de la Grèce serait une défaite cuisante pour l’Europe libérale.
En France, le gouvernement s’attaque au droit du travail, affaiblit les services publics, allège les charges des grandes entreprises, ne s’attaque pas à l’évasion fiscal… bref ne va pas chercher l’argent où il se trouve !

La Grèce ouvre la voie ! Nous devons être à leurs côtés pour faire bloc contre les institutions européennes (BCE, commission, eurogroup…) bien sûr, mais l’enjeu est aussi  d’en finir avec ces politiques insensées maintenant et ici ! Ils et elles l’ont fait ! Faisons vivre l’autre Europe !

Répondant à l’appel européen de mobilisation, retrouvons-nous Dimanche 15 février, à 15h00, palais de Justice de Nantes